Quelques « idées » d’économies pour penser à votre budget et à celui de votre enfant qui partira bientôt à l’école ou à l’université:
1) Votre enfant partira à l’école bientôt et tous ses camarades ont un téléphone mobile. Bien sûr, lui aussi en a envie. Que faire? Le lui donner ou lui résister? L’abonnement coûte 100$ par mois: est-ce réellement nécessaire? Pour endiguer l’endettement, les étudiants doivent éviter de transformer leurs désirs en besoins. Le site web de la campagne de sensibilisation «Dans la marge jusqu’au cou» offre aussi une grille budgétaire téléchargeable agrémentée d’astuces pour aider les étudiants à resserrer leur budget (www.danslamargejusquaucou.com).
2) Plutôt que de s’embarquer dans un plan de financement pour l’achat de meubles neufs, pourquoi ne pas récupérer les meubles d’occasion que votre parent n’utilise plus? De manière générale, les étudiants devraient éviter les achats à tempérament. Avant de s’engager dans un financement à 0% d’intérêt, il est préférable de payer comptant, ce qui permet souvent de négocier un meilleur prix.
Pour les étudiants qui n’ont pas d’autre solution que de s’endetter, il vaut mieux se tourner vers un prêt étudiant car le gouvernement n’impose pas d’intérêt tant qu’on étudie à temps plein. Mais attention, l’échéance arrive plus vite qu’on ne pense. Et les dettes s’accumulent rapidement.
3) Le danger qui guette les étudiants, c’est la facilité d’accès au crédit. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut le bannir totalement. Elle doit être une alliée et non une ennemie. Une utilisation saine de la carte de crédit permet à l’étudiant de bâtir un dossier de crédit solide, ce qui lui permettra d’obtenir un prêt à un taux d’intérêt plus avantageux, lorsque viendra le temps de financer l’achat d’une auto ou d’une maison, par exemple.
Mais pour cela, il faut rembourser son solde en entier, tous les mois. Avant d’utiliser leur carte, les étudiants devraient donc toujours se demander, si je fais une dépense, est-ce que je vais être capable de payer à la fin du mois? Pour ne jamais perdre le compte de ses dépenses, il est possible de rembourser sa carte, le soir même d’un achat, à l’aide d’un transfert par internet.
Sinon, la carte de crédit peut devenir l’ennemie numéro 1 des étudiants qui ne font que le paiement minimum, reportant un solde qui gonfle d’un mois à l’autre. À un taux de 19%, les intérêts leur coûtent une fortune. Ils doivent être particulièrement prudents avec les cartes de grands magasins. Ces cartes attirent les adhérents avec un rabais sur le premier achat, mais elles sont assorties d’un taux d’intérêt de 29%.
4) Garder le contrôle
La carte de guichet automatique peut aussi être un instrument dangereux, car elle permet de piger dans son compte en tout temps. Auparavant, on retirait un montant fixe chaque semaine à la banque. Maintenant, on peut retirer 20$ trois fois par semaine, dans trois guichets. Non seulement on risque de perdre le compte des retraits, mais en plus on paie chaque fois des frais de transaction élevés.
Toutefois, les étudiants peuvent esquiver les frais bancaires. «Certaines banques offrent des forfaits spéciaux pour les étudiants», fait valoir l’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC). Plusieurs comptes sans frais mensuels permettent aux étudiants de faire un certain nombre de transactions gratuites par mois sans avoir à maintenir un solde minimal. L’ACFC dresse la liste suivante: Programme Avantage CIBC pour les étudiants, Transigez beaucoup Avantage Étudiant de la Banque Laurentienne, Compte d’épargne Horizon Jeunesse de la Banque Scotia, Programme de rabais destiné aux jeunes adultes de BMO Banque de Montréal, Forfait bancaire étudiant RBC Banque Royale, et Compte Valeur Plus Extra pour étudiants de TD Canada Trust.
Source: La presse affaire
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