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Accros aux coupons rabais.

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Puisque l’émission « Accros aux coupons-rabais » est de retour en ondes, nous avons jugé bon de publier de nouveau cet article paru le 22 janvier 2012.

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Vous êtes sûrement nombreux à avoir vu cette émission. Et tout comme moi, vous vous extasiez devant les nombreux rabais offerts sur un même produit. Mais qu’en est-il vraiment ici?

Accros aux coupons rabais est la version française de l’émission américaine bien connue Extreme couponing. L’émission se vante d’être le miroir de ce qu’ils appellent les professionnels des économies extrèmes. D’ailleurs, dans le descriptif même de l’émission, on y fait mention: Profession : chasseur d’aubaines! Des consommateurs poussent à son extrême l’art d’économiser en consacrant leur vie à chercher, découper, accumuler, trier et classer des coupons-rabais. Leur passion dévorante les amène aussi à mettre en réserve des milliers de produits à la maison, tous obtenus gratuitement. En regardant les stratégies d’économie quasi militaires de ses accros du coupon, vous ne verrez plus jamais vos emplettes de la même façon. Et justement, c’est là que le bât blesse: seul quelques « privilégiés » s’adonnent à cette activité. Honnêtement, qui a vraiment 25, 30 voire 35 heures à consacrer uniquement au découpage et à la classification des coupons? Et je ne parle même pas des heures passées en magasin pour échanger ces coupons.

Au Québec, vivre une telle expérience serait difficile, et ce pour de multiples raisons. D’abord, le marché québécois est probablement l’un des plus pauvres en termes de coupons disponibles. Ceux d’entre vous qui ont déjà fait des échanges (trades) ou participé à des trains savent ce que je veux dire. Beaucoup de coupons sont « créés » pour nos compatriotes canadiens, et pas mal moins pour nous. Il faut dire que la société québécoise boude en grande partie ces coupons, Nous sommes parmi ceux qui utilisent le moins de coupons rabais. Les compagnies ont donc compris que tout cela nous intéressait moins.

Photo d'un panier de fil plein de fruits et légumes frais, isolé sur un fond blanc. Banque d'images - 8675777

Ensuite, aucun magasin ici n’organise de « jour du coupon compte double », ce qui déjà rendrait toute économie encore plus alléchante. Tout au plus bénéficions nous de quelques programmes de fidélisation de la clientèle, qui pour la plupart sont avares de récompenses.

Puis finalement, les coupons existants sont échangeables bien souvent pour des produits alimentaires déjà transformés ou des marques nationales déjà plus chères. Et toute personne soucieuse de son budget dira qu’il en coûte moins cher de préparer ses repas à partir de la base, de produits frais. D’ailleurs, je vous invite à consulter ce blogue d’une maman de 4 enfants qui fait beaucoup, beaucoup, beaucoup de conserves maison. Vous le trouverez ici.

Par contre, de plus en plus de compagnies ont compris que les Québécois veulent aussi économiser au même titre que les autres Canadiens. Et l’arrivée des médias sociaux dans la mêlée permet une lueur d’espoir. D’ailleurs, dans la dernière année, plusieurs bons-rabais ont été distribués par le biais de Facebook, Twitter et autres canaux sociaux. De ce lot, plusieurs étaient des gratuités parfois disponibles uniquement pour le Québec.

Oui il est vrai que les quelques coupons disponibles nous permettent de faire des économies parfois substantielles lorsqu’ils sont utilisés conjointement avec une vente en magasin. Et ces économies ne seront réelles que si vous utilisez vraiment et sans gaspillage ce que vous achetez.

Dans l’émission, vous voyez souvent les gens acheter un produit à un prix moindre que le bon-rabais qu’ils possèdent. C’est ce qu’on appelle « l’overage ».  La valeur résiduelle du coupon est alors appliquée à l’ensemble de la commande car l’argent ne peut vous être remis. En fait, c’est une façon de payer pour les articles sans coupons. Ici, il n’est pas encore vraiment permis de le faire, quoique certaines chaînes le font (mais elles sont rares).

En ce qui a trait au « stacking », il n’est pas encore possible de le faire au Québec et reste un cas d’exception au Canada lorsque accepté. Cette méthode consiste à utiliser plusieurs bons-rabais sur un même produit pour arriver près du montant 0$. La seule particularité consiste à avoir des coupons avec des codes-barres tous différents. Si vous lisez l’anglais, je vous suggère ce lien qu’un membre du blogue anglais a écrit et qui vous permettra de comprendre un peu plus ce qu’il en est.

Le « price match (PM) » est une tactique qui vous permet d’avoir chez un marchand X un produit Y annoncé à prix plus bas par un concurrent. Vous devez alors avoir avec vous la circulaire du concurrent et demander à égaler ce prix. Ici, Maxi et Wal-Mart le permettent pour peu que vous présentiez une circulaire valide comportant un bref descriptif du produit voulu (poids, variétés, etc).

Mais l’utilisation de coupons comporte parfois aussi son lot d’irritants. L’autre jour à l’épicerie, au moment de payer mes achats, j’ai remis à la caissière mes coupons (comportant quelques gratuités et réductions intéressantes). J’avais quand même plusieurs articles car nous sommes nombreux à la maison. Ma transaction fut longue et pénible car la caissière devait à chaque fois demander l’autorisation au superviseur, la valeur des coupons dépassant son montant autorisé. Et je ne vous parle même pas de l’exaspération des clients face à tout ça. Certains comprennent, d’autres dévisagent. J’essaie donc de faire mon épicerie au moment le moins achalandé de la journée. Je remercie toujours la caissière et les clients de leur grande patience (ce qui permet parfois de faire tomber la pression). Et je prends parfois la peine de leur remettre quelques coupons d’articles sur le tapis. Sourires et étonnement assurés. Vous pouvez également prendre le temps d’avertir le client derrière vous que vous aurez quelques coupons à faire déduire de votre total, ce qui nécessitera un peu plus de temps. D’autant que parfois, les caisses « bloquent » à partir d’un certain nombre de coupons utilisés au cours d’une même transaction. Ce qui nécessite souvent l’intervention d’un superviseur pour tous les autres coupons subséquents de la transaction.

À l’occasion vous pourrez également faire l’utilisation d’un coupon « achetez maintenant, économisez plus tard », c’est-à-dire une remise postale. Elle peut s’appliquer autant sur un produit en conserve que sur un produit odorant, voire sur un médicament en vente-libre. Comme l’utilisation de certains coupons n’est pas possible au Québec sur tous les produits, c’est souvent l’unique façon d’avoir un rabais sur ces articles.  Je pense entre autre aux produits contenants un DIN attribué à tous les médicaments homologués de prescription ou en vente libre sauf pour les produits de santé naturels et les médicaments homéopathiques. D’ailleurs, si vous voulez avoir un aperçu des différentes remises postales, cliquez ici.

Au final, est-ce possible de faire des économies intéressantes au Québec avec ce qu’on possède comme coupons? Je dirais oui si vous adoptez une stratégie alliant ventes et coupons sur des produits utilisés de façon soutenue. À quoi ça sert d’avoir une quantité phénoménale d’articles achetés en rabais si au final, on ne les utilise pas.

Faites-nous part de vos expériences en matière d’utilisation de coupons. L’utilisation de bons-rabais vous permet-elle de réaliser de belles économies?

5 Responses to “Accros aux coupons rabais.”

  1. AnnieP

    Quand les coupons sont jumelés aux aubaines de la semaine des épiceries et magasins, c’est vraiment économique. Et encore plus quand on peut avoir un rabais supplémentaire si on en achète plusieurs exemplaires.

  2. Quebecqueen

    Un article super éducatif qui est en plus, très bien écrit. Félicitation Annie pour ton article. :)

  3. Isabelle

    moi je regarde les spetiaux des circulaire et je fait mon menue de la semaine en fonction et j aplique mes coupons au besion lol

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