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Économiser et planifier: comment gérer son budget sans emploi

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Perdre son emploi tombe souvent comme une brique, dans des moments où l’on s’y attend rarement. De fait, le compte en banque est d’ailleurs peu équipé pour ce genre d’évènement inattendu. « Les gens n’ont presque jamais un coussin financier pour palier à une perte d’emploi, qui est difficilement prévisible », explique Karine Robillard, avocate et conseillère budgétaire chez Option Consommateurs.

Les pièges

Mme Robillard explique que souvent, on sous-estime la période que l’on passera sans emploi. « Comme on pense que ça ne durera pas longtemps, au lieu de revoir sa grille budgétaire et de réajuster son mode de vie, on compense le manque de revenu de l’emploi qu’on a perdu par du crédit, ce qui n’est pas une bonne idée, si retrouver du travail prend plus de temps, et que l’on devient incapable de rembourser le crédit », dit l’avocate et conseillère.

Si c’est possible, accumuler un « fond d’urgence » est une bonne option pour ne pas se retrouver le bec à l’eau lorsqu’un imprévu de taille arrive, comme perdre son emploi. Si les revenus le permettent, Mme Robillard conseille de mettre de côté l’équivalent de trois mois de salaire, pour pouvoir subsister en cas de période financière creuse. « Il faut tenter de revenir à des habitudes d’épargne », soutient l’avocate.

Également, une demande à l’assurance emploi est importante à faire, dès l’annonce d’une perte d’emploi. Plusieurs personnes qui se retrouvent sans emploi ne pensent pas à faire une demande auprès de l’instance gouvernementale, soit parce qu’elles pensent se retrouver du travail rapidement, ou qu’elles n’y ont pas droit. Il s’agit pourtant d’une aide importante, qui permet de survivre, le temps de faire des démarches.

Du côté des finances personnelles, il est primordial, d’après Mme Robillard, de revoir sa façon se dépenser. Il faut refaire sa grille de dépenses, en priorisant les dépenses fixes, c’est-à-dire le loyer, les comptes, l’épicerie (des paiements automatisés peuvent aider à s’assurer de payer les dépenses essentielles). Il faut par la suite réajuster ses dépenses variables, comme l’habillement, les loisirs, etc. Les dépenses variables sont plus difficiles à évaluer, mais plus facilement malléables en fonction des revenus. Il faut donc prendre un soin particulier à les élaborer en fonction de ses moyens.

À ce sujet, il existe d’ailleurs le « jar system » (système de bocaux), un principe selon lequel on instaure des « postes de dépenses », mis en place à la semaine, mais qui peut être étendu jusqu’à un mois. Il s’agit de prendre son argent (excluant le crédit), et de le distribuer en comptes distincts ; l’épicerie, le transport, les vêtements et cadeaux, les loisirs, et « autres ». Cette technique permet de mieux gérer ses finances, soit en cas de redressement financier ou de crise.

D’autres options

Plusieurs alternatives monétaires existent pour se sortir d’une impasse temporaire. Outre diminuer ses dépenses, il également possible, si l’on possède un bon crédit, de se déclarer en faillite personnelle. Il peut aussi être aidant de contacter ses services de crédits et autres pour évaluer où il est possible de couper, ou de payer moins cher, de façon temporaire. Par exemple, de diminuer le montant mensuel du remboursement d’un prêt étudiant, ou encore de procéder à une consolidation de dettes, le temps de se remettre sur pied financièrement. Payer un taux d’intérêt moins élevé sur sa carte de crédit peut aussi être une option, dépendant des banques et des services disponibles. Par contre, plusieurs banques demandent de fortes cautions en cas de recours à ces différentes options, il faut donc s’assurer d’être en mesure de payer ses dettes.

Il faut toutefois prioritairement se réadapter financièrement à cette période sans revenus. « Les gens sous-estiment trop souvent le laps de temps avant de se retrouver du travail, et c’est dans ce temps-là que les dettes s’accumulent et que c’est dangereux de ne pas être capable de les payer », affirme Mme Robillard.

Pour se remettre rapidement en selle, une panoplie de services, financiers et d’employabilité, existe. Voici quelques adresses :

  • Option Consommateurs, qui possède entre autres des conseillers budgétaires et plusieurs autres services utiles en situation de perte d’emploi ou de période financière creuse.
  • ACEF, (Association coopérative d’économie familiale), disponible pour répondre à toutes les questions financières concernant des situations précaires.
  • Emploi-Québec , utile pour la recherche d’emplois.
  • L’assurance-emploi, pour être prestataire d’aide financière en cas de perte d’emploi.

Voici quelques étapes à suivre pour votre survie.

1. Suite à votre perte d’emploi visitez immédiatement votre bureau d’emploi. Il est primordial de vous procurer de l’assurance emploi, et ce, le plus rapidement possible si vous y avez droit. Si vous ne qualifiez pas pour de l’assurance emploi le bureau peut vous aidez à vous trouvez un autre emploi le plus rapidement possible.

2. Tel que mentionné au point numéro 1, trouvez-vous du travail le plus rapidement possible. Cet emploi ne sera peut-être pas votre emploi rêvé mais au moins il vous sortira du pétrin. Ne tombé pas dans le gouffre du souffre douleur qui a perdu sont emploi. Il est préférable de retourner sur le marché du travail le plus rapidement possible.

3. Créer un plan de dépense sur le champ. Peut importe votre situation financière vos économies ne dureront pas éternellement. Vous avez maintenant beaucoup moins d’entrée d’argent alors vous devez diminuer vos dépenses. Dressez une liste de vos dépenses hebdomadaires et annuler les dépenses non-nécessaires. Souvenez-vous que même si vous êtes sans emploi vos factures doivent être payé à temps pour ne pas endommager votre crédit.

4. Demeurer très loin du crédit. Et cela inclus les cartes de crédits, les refinancements hypothécaires et les marges de crédit. Comme règle de base il ne faut pas emprunter plus que l’on gagne, alors sans emploi il ne faut jamais faire d’emprunt. Garder vos cartes de crédits pour de vraies urgences, pas pour un souper au restaurant.

5. Compter sur vos familles et vos amis proches. Pas pour les finances, évidemment, mais ces contacts ont un cercle de contacts à eux qui pourront peut-être vous aider à vous trouver un emploi.

6. Utilisez les fonds dans votre compte d’épargne. Avec espoir que vous ayez gardez des fonds d’urgence, c’est maintenant le temps de les utiliser.

7. Prenez en considération de prendre un emploi à temps partiel. Malgré qu’un emploi à temps partiel affecte votre revenu d’assurance emploi, ces bénéfices surpassent ce facteur. Cet emploi vous gardera occupé, vous vous sentirez productif et vous gardera loi du sentiment de dépression. De plus, un emploi à temps partiel démontrera, à un futur employeur, votre envie de travailler.

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